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Une petite promenade photographique d’automne dans le quartier de Côte Sainte-Catherine, accompagnée de quelques réflexions sur son avenir.
Je connais assez mal l’histoire du développement urbain du quartier de Côte Sainte-Catherine. Mais je comprends à peu près la logique qui a conduit à la construction d’immeubles à plusieurs étages à l’emplacement d’anciens vignobles : il fallait construire vite et à moindre coût. Pourtant, il y a ici un énorme mais. On ne peut pas construire à bas prix sur un tel relief — en pente et sur un sol instable. Ce sera soit extrêmement coûteux, soit les bâtiments ne respecteront pas les normes de sécurité les plus élémentaires.
Oui, ces bâtiments ont tenu debout pendant plusieurs décennies. Mais ce qui leur arrive aujourd’hui, et ce qui est arrivé à d’autres bâtiments similaires dans le secteur, montre clairement qu’on ne peut pas construire ainsi. Les photos de la dernière partie de cette balade le démontrent parfaitement. J’imaginais naïvement que, vu le relief, les immeubles avaient été bâtis avec une grande marge de solidité. Pourtant, il suffit de voir l’épaisseur du mur de soutènement effondré pour comprendre qu’il n’en est rien.
À mon avis, les jours des immeubles de ce quartier sont comptés. Ces bâtiments ne sont pas sûrs. Dans notre immeuble aussi, il y a des fissures au plafond et sur les murs, et après de fortes pluies, de l’eau apparaît parfois sur le sol. Il m’a fallu beaucoup d’efforts pour isoler hermétiquement le compartiment des tuyaux d’évacuation dans la cuisine. Et malgré cela, un fort parfum persiste dans l’appartement — non plus celui des égouts, mais celui d’une peinture bon marché et de mauvaise qualité.
J’ai un certificat médical recommandant un relogement pour raisons de santé, car je souffre d’asthme bronchique. Mais la société de gestion OPH Meuse, responsable de cet immeuble, a d’abord ignoré nos demandes, puis a déclaré que l’appartement était en parfait état. Théoriquement, nous pouvons déposer une demande de transfert, mais… Depuis, nous cherchons activement un logement sur le marché privé.
Je ne sais pas quand nous pourrons partir d’ici — ni même si nous le pourrons. Mais je sais avec certitude que ce type de logement est dangereux à tous points de vue. Et je ferai tout mon possible pour quitter ces murs au plus vite, même si cela signifie déménager dans une autre ville ou un autre département de France.
Et maintenant, place aux photos.
Désolé pour la note négative…
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À propos de l’auteur du blog. Je m’appelle Aleksandr UDIKOV. Je suis journaliste originaire de Russie, contraint de quitter mon pays en 2022 en raison de persécutions liées à mes articles condamnant l’attaque contre l’Ukraine. En 2024, j’ai obtenu l’asile politique en France. Dans ce blog, je parle de ma nouvelle vie, je partage mes observations et mes photographies.
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Autres articles de moi sur le sujet :
– Les habitants d’un immeuble à Bar-le-Duc évacués en raison d’un risque d’effondrement (01.11.2025)
– Zone d’exclusion du quartier Côte Sainte-Catherine, ville de Bar-le-Duc (03.11.2025)
– Il est incroyablement difficile de s’extraire d’un ghetto français ! (05.10.2025)
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