Je publie ici la traduction de mon tout premier article écrit depuis la capitale française, accompagné d’un grand nombre de photos. Le texte date du 21 février 2024.
Je partage mes émotions et de nombreuses photos de Paris et de quelques-unes de ses banlieues. Je préviens d’emblée — nous étions à Paris pour affaires. Et nous avons eu beaucoup trop peu de temps pour découvrir ne serait-ce que les principales curiosités…
Voir Paris et survivre… Quand la guerre a commencé, je pensais que je ne verrais plus jamais les villes d’Europe. Et encore moins Paris. Aujourd’hui, j’ai l’impression que je ne reverrai plus jamais ma patrie. La vie est pleine de tournants inattendus et de découvertes. J’ai 42 ans. Et j’ai l’impression de recommencer à vivre…
Je ne serai sans doute pas original en disant que j’aime follement la France et sa capitale. Et aussi les Parisiens eux-mêmes — des gens très gentils et chaleureux. Souvent, malgré une ressemblance visuelle, ce monde nouveau pour nous est très différent dans les détails. Pourtant, extérieurement, le centre de Paris s’est révélé exactement tel que je l’imaginais…
Paris et ses banlieues se chargent avec joie de confirmer — et aussitôt de briser — tous les stéréotypes architecturaux. Je n’avais encore jamais vu de ville où, où que tu ailles, la beauté t’entoure. Dans chaque cour, sur chaque avenue, dans chaque ruelle. Même dans les zones industrielles. Mais mes émotions les plus fortes sont tout de même liées à nos promenades dans le centre historique…
Paris… quel mot chargé d’émotion ! Les premiers jours, nous n’avons pas eu le temps de visiter le centre. Nous étions pris par nos affaires, nous avons marché dans les faubourgs, la zone industrielle et le long de la Seine. Et pourtant, ce que nous avons vu m’a profondément impressionné. Paris, ce n’est pas seulement une belle ville et la capitale de la France. C’est tout un monde, où sont représentées les cultures de presque chaque coin de notre planète !
En parcourant ces rues, on se rend compte qu’on ne savait rien du monde ni des villes modernes. Rien de la France. On se sent à nouveau comme un enfant, devant un monde entièrement nouveau, qu’il faut découvrir, comprendre et dont il faut apprendre tant de choses…
Nous nous sommes installés dans un endroit assez confortable. Ce qui nous a surpris — et en même temps pas tant que ça — c’est le grand nombre d’immigrés. Ici vivent des représentants de nombreuses cultures et confessions. Un véritable kaléidoscope de peuples et de nations. Tous si différents. Et beaucoup, je pense, sont déjà nés ici. Dans certaines banlieues, nous n’avons pratiquement pas vu de Français “de souche”.
Nous ne comprenions pas très bien où s’arrêtait notre petite ville et où commençait Paris. C’est un tissu urbain continu. Absolument tout ce que nous avons pu voir nous a impressionnés. Cependant, nous ne nous attendions pas à voir, le long de la Seine, des terrains de centrales à béton — grandes et petites, parfois presque de la taille d’une station de lavage auto.
Par endroits, Paris peut rappeler des villes que je connais déjà. Mais la différence se cache dans les détails. Les bâtiments modernes et les espaces publics sont très pratiques, et les charmantes vieilles maisons sont inimitables. C’est ça, Paris.
Même les banlieues de Paris sont si variées que le cerveau en a le vertige. De jolies maisons de poupée peuvent soudain céder la place à des quartiers au style soviétique, puis viennent des immeubles modernes en verre et en béton, avant que le charme ne revienne à nouveau. Et presque partout — de jolis cafés et un aménagement urbain de qualité.
Nous nous déplacions surtout à pied et en métro. Ce qui m’a le plus frappé dans le métro parisien, c’est que les rames ont des roues avec des pneus. Et donc un faible niveau de bruit, aussi bien dans les tunnels que sur les viaducs. Les stations sont très rapprochées, les trains roulent assez lentement.
Les sièges sont disposés par paires, face à face. Les entrées de stations sont souvent de simples escaliers étroits descendant sous terre. Globalement, j’ai aimé. Mais parfois, le trajet pouvait être assez long. Et bien sûr, ce n’est pas du tout un environnement accessible, du moins là où nous sommes allés…
Le bouleau blanc sous ma fenêtre… Toute cette semaine, depuis la fenêtre de notre hôtel dans une banlieue de Paris, nous admirions un petit bouleau dans la cour. Pas que les bouleaux me manquaient, mais tout de même. On peut donc aussi étreindre un bouleau en France 🙂
Et maintenant, place aux photos. Monsieur UDIKOV n’a jamais su être concis. Et puis, comment condenser dans un seul article tout ce vaste et magnifique monde ? Même si nous n’y avons jeté qu’un œil par la fenêtre…
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– Retour à Paris : notre deuxième promenade photographique dans la capitale française
(Udikov.com, RUS, 12.05.2024)
– Voyage à Paris en un jour
(Udikov.com, RUS, 16.12.2024)
– Paris et sa banlieue : photos de mes archives
(Udikov.com, 03.05.2025)
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