Cette fois, j’ai fait une toute petite « Mini Solyanka ». J’ai décidé de la réaliser parce que j’ai le temps de bloguer en ce moment. Mais je ne suis pas sûre d’en avoir le temps ces prochains jours.

L’attente en France est un processus proactif

Il y a une chose que je trouve personnellement très difficile à accepter en France. Par manque de connaissances ou par incapacité à réaliser certaines démarches nous-mêmes, nous nous tournons souvent vers les travailleurs sociaux. Ce sont des personnes formidables et sincèrement désireuses d’aider. Même si, dans les cas difficiles, ils ne savent parfois pas quoi faire eux-mêmes, ils finissent généralement par trouver une solution.

Mais généralement, en raison de leurs emplois du temps chargés, ils ne donnent pas de retours. Ils ont beaucoup de personnes à leur charge, et certaines d’entre elles ne feraient rien d’elles-mêmes. On consulte alors un travailleur social et on entame une démarche. Et souvent, on ignore si le dossier a progressé, si les documents ont été déposés ou si tout est bloqué.

On attend, on s’inquiète, puis on retourne voir l’assistante sociale (on n’a pas toujours ses coordonnées). Il est généralement difficile de prendre rendez-vous ; il faut simplement attendre que l’assistante sociale ne soit plus sur place. Et lors de la réunion, tout peut surgir : les documents ont été déposés et la procédure a été engagée ; on n’a pas droit à ces prestations ; on doit apporter certains documents ; on doit contacter un autre spécialiste.

Alors, tout recommence. Ou alors, on attend à nouveau. Et pour moi, homme d’action, cette attente est le plus difficile. J’aimerais bien faire beaucoup de choses moi-même, mais ce n’est pas toujours possible. Au final, c’est incroyablement stressant. On peut, bien sûr, rester sur le qui-vive et attendre des nouvelles. Mais l’expérience montre que rien ne fonctionne ainsi en France. Il faut surveiller tous les processus et y participer activement. Sinon, il n’y aura pas de résultats.

Je suis inquiet pour la Moldavie

Des nouvelles alarmantes nous parviennent de Moldavie. Apparemment, Poutine envisage toujours de prendre le contrôle de la république, qui lui échappe. Et n’oublions pas que la Transnistrie possède un immense dépôt militaire soviétique dans le village de Colbasna. Je parie que Vovochka a hâte de mettre la main sur son contenu.

En raison de l’absence de frontières communes, la Russie ne peut attaquer directement, mais je soupçonne que de nouvelles actions hostiles du Kremlin suivront certainement. J’espère néanmoins que la Moldavie survivra et rejoindra un jour l’Union européenne. Je connais de nombreux Moldaves, mais malheureusement, je n’y suis jamais allé.

P.S. Cette photo a été prise depuis la cabine d’un camion roumain en août 2012, en route pour Kiev. Je faisais de l’auto-stop à ce moment-là, et mon chauffeur était un routier moldave. C’était un homme très positif.

Montagnes au-dessus de Trebinje

C’est le seul endroit qui me manque vraiment. Quand nous en sommes partis pour la dernière fois en janvier 2024, nous ne savions pas que nous n’y retournerions jamais.


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